CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.
Décidément, M. Le Ministre Darmanin, premier flic de France, y tient, à sa loi « Asile et Immigration « qu’il présentera cet octobre au Parlement après moult allers-retours, tous destinés à aggraver le projet initial, qui déjà s’iscrivait dans toute une série de mesures due même acabit, discutées et adoptées dans une véritable « frénésie législative » (selon la formule de la Cimade: une trentaine de lois sur l’Immigration en quarante ans, c’est dire!).
Cette offensive n’est donc pas nouvelle, et elle n’est pas spécifiquement française: face au prolétariat, classe internationale, la bourgeoisie au pouvoir dans la France démocratique (une « démocratie » toujours plus autoritaire et policière! ) agit aussi d’une façon internationale. Tandis que plusieurs pays, telles la Grande-Bretagne et l’Italie, ferment leurs ports pour tenter d’empêcher l’entrée des malheureux qui fuient la guerre, la misère et les persécutions, aujourd’hui les grosses pointures de l’Europe, depuis Borne jusqu’à von der Leyen, proclament à Lampedusa de façon hystérique et avec la complicité de l’ensemble des grands médias, leur « solidarité » de riches et appellent à la « mobilisation européenne » contre les migrants « envahisseurs ».
Lire la suite...Etranglés par l’Etat d’Israel, martyrisés par une série ininterrompue de vexations et d’homicides, enfermés dans l’ impasse de vaines promesses nationales par toutes les bourgeoisies arabes de la région (y compris la bourgeoisie palestinienne), victimes expiatoires de toutes les manoeuvres diplomatiques plus ou moins souterraines des Etats d’Occident et du Moyen-Orient, les prolétaires palestinien.ne.s de la bande de Gaza subissent le énième massacre sanguinaire après ceux – sans doute lointains, mais qui suscitent toujours la colère et l’horreur – de Tell Al-Zataar (Liban, août 1976) et de Sabra et Chatila (encore au Liban, septembre 1982), et tous ceux qui ont suivi. Encore des centaines et des milliers de morts palestiniens (hommes, femmes, enfants, vieillards) s’ajouteront ainsi au martyre subi chaque jour, depuis la malheureuse année 1948, où les puissances sorties victorieuses du Second Massacre mondial faisaient de l’Etat d’Israel à peine né le gendarme armé d’une aire trop « sensible » (pour reprendre un terme cher aux géo politiciens d’aujourd’hui) pour garantir leurs intérêts économiques réciproques et les équilibres politico-stratégiques.
Lire la suite...Et voilà ! Une fois de plus on a prétendu nous faire défiler et applaudir les armements super-sophistiqués qui devraient servir à massacrer nos frères et sœurs d’autres pays dans une prochaine boucherie mondiale que notre Etat, comme tous les autres Etats du monde, prépare activement à coups de milliards de crédits militaires et de propagande chauvine.
Lire la suite...Pour ce qu’elle nous dit, la séquence d’événements qui a caractérisé la première moitié de 2023 doit être considérée et comprise dans son ensemble, sans isoler ses différentes composantes.
Après la grande flambée de la révolte des jeunes prolétaires d’Iran, filles et garçons, à l’automne 2022, qui a montré combien il est difficile pour l’Etat — bras armé de la classe dominante — de contenir la colère des exploités, au cours de ce semestre une vague d’agitations syndicales a envahi la Grande-Bretagne, en touchant de nombreux secteurs du monde du travail. Peu de temps plus tard, la France a connu pendant plusieurs semaines des mobilisations massives contre la réforme des retraites et de puissantes agitations ont parcouru le monde du travail en Allemagne. Et pour le moment nous pouvons nous arrêter là.
Lire la suite...Au cœur de la révolte des jeunes prolétaires des banlieues, qui faisaient face à la fleur de l’appareil répressif de la République française, un vieux et naïf manifestant tenait une pancarte où était écrit : « Désarmer la police ».
Une demande métaphysiquement absurde.
L’Etat n’est pas une entité préposée à l’organisation du « bien collectif ». Il est le « capitaliste collectif », qui exerce la dictature de la bourgeoisie, également en garantissant son monopole de la violence.
Lire la suite...Les vicissitudes des révoltes qui ont éclaté dans les banlieues françaises de la fin juin au début juillet après l’assassinat de sang froid par les flics du jeune prolétaire Nahel Merzouk dans les rues de Nanterre sont assez connues pour qu’il soit inutile d’en rappeler les détails. Il ne suffit pas en effet d’accumuler des chiffres, des nouvelles de la dernière heure, des noms, et des épisodes, pour comprendre ce qui se passait. Il nous semble plus utile, pour tenter une appréciation politique qui serve à l’avenir, de nous arrêter sur certains points selon nous significatifs.
Lire la suite...L’un des slogans les plus repris dans les manifs de jeunes qui découvrent pour la première fois un engagement social et politique est : »Nous sommes tous antifascisti ! » (en italien et sans autres qualificatifs), slogan éventuellement accompagné , en souvenir de la guerre d’Espagne, du cri : « No pasaran ! »
A nos oreilles de militants qui ont combattu depuis toujours pour la préparation révolutionnaire de notre classe, ce slogan résonne comme une tromperie.
Lire la suite...Face à une crise économique qui n’a jamais cessé depuis 2008, la bourgeoisie a partout aggravé le poids de sa domination sur le prolétariat. Les Etats démocratiques comme la France montrent toujours plus la nature dictatoriale de leur système, comme on l’a vu lorsque le président Macron s’est appuyé sur la Constitution pour court-circuiter allègrement les débats des « Représentants du peuple » et imposer l’allongement de l’âge de la Retraite, ou quand toute la droite républicaine a accordé son appui au ministre de l’intérieur Darmanin pour durcir son projet de loi anti-immigrés, rejoignant ainsi la politique chauvine de toute l’Europe. D’ailleurs dans cette démocratie autoritaire qu’est la France, l’extrême-droite a toujours été prête à proposer ses services en cas de besoin : c’est ainsi que les populistes type Le Pen (la fille) se font toujours plus entendre après avoir gardé habilement le silence pendant toute la durée de la lutte contre la Réforme des Retraites.
Lire la suite...« Je ne suis pas marxiste »
(Karl Marx)
En tant que matérialistes, nous savons que la langue est une superstructure, en rapport dialectique avec le mode de production qui la détermine et l’exprime. Nous savons aussi que dans une société de classe l’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante, que la langue y est plongée, donnant une voix à ses caractères fondamentaux, aux divisions et aux rapports de pouvoir, et contribuant ainsi à son tour à influencer l’ensemble de la société.. Dans notre présent (celui d’un capitalisme arrivé à sa phase suprême, impérialiste), l’individualisme, qui a toujours été un des aspects de l’idéologie bourgeoise, rattaché directement à la façon de produire et de consommer, imprègne toujours plus la langue et, à travers elle, tout l’univers des rapports sociaux.
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